14:22 18/11/2008
Ondes et Relativité
Serge Cabala
Aspects historiques des ondes
et de la relativité.
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Chapitre III
La conception des ondes; les
écoles.
Paragraphes 1 et 2.
Paragraphe 1. La conception des ondes.
Paragraphe 2. Les écoles
: mécanistes contre relativistes.
Paragraphe 1.
La conception des ondes.
On peut se demander pourquoi le travail que j'ai
accompli sur les ondes n'a pas été fait au dix-neuvième
siècle.
Cet exposé éclairera la situation.
Les ondes sont très longtemps étudiées
à l'aide d'analogies. Les ondes les plus visibles sont celle provoquées
à la surface d'une eau calme lorsque l'on y jette un caillou. Le
mot onde (unda : eau courante en latin) désigne au départ
l'eau agitée, l'agitation superficielle de l'eau, les vagues sur
la mer, et même une grande masse d'eau immobile (onde stagnante).
Ce n'est qu'à partir de 1765 que le mot onde désigne officiellement
le phénomène physique des ondes concentriques ou autre, sur
l'eau, ou dans un milieu quelconque.
Il semble que c'est à Huygens que l'on doive
l'emploi du mot onde tel qu'il est actuellement utilisé en physique.
Dans son traité de la lumière on peut y lire: " Que
si avec cela la lumière emploie du temps à son passage -ce
que nous allons examiner maintenant- il s'ensuivra que ce mouvement imprimé
à la matière est successif, et que par conséquent
il s'étend, ainsi que celui du Son (S dans le texte original),
par des surfaces et des ondes sphériques ; car je les appelle ondes
à la ressemblance de celles que l'on voit se former dans l'eau quand
on y jette une pierre, qui représente une telle extension successive
en rond, quoique provenant d'une autre cause, et seulement dans une surface
plane."
Le traité de Huygens ne contient aucun calcul
analytique, on y trouve uniquement des raisonnements géométriques
appuyés sur son principe (principe de Huygens sur les ondes).
Certaines équations, vérifiées
par certaines ondes ou utiles à leur étude, furent posées
dès le dix-huitième siècle, et les concepts employés
se préciseront tout au long du dix-neuvième.
L'équation des ondes sur une corde vibrante
fut donnée par Jean Le Rond d'Alembert (1717-1783) dès 1747.
(Son travail sur les cordes fut publié dans les : Mémoires
de l'Académie Royale de Prusse 1747; et les Mémoires de l'Académie
de Berlin 1750.)
Pierre Simon Laplace (1749-1824) détermina
vers 1783 l'équation que vérifie les potentiels provoqués
par des masses pesantes, ou des charges électriques (équation
de Laplace) . Le terme potentiel n'était pas encore employé.
Le premier membre de cette équation est maintenant
appelé Laplacien, le second membre est nul.
Joseph Fourier (1768-1830 mathématicien et
physicien français) fut amené par son étude "Théorie
analytique de la chaleur" publié en 1822 à la
découverte des séries dites de Fourier ( Les fonctions périodiques
sont vues comme sommes de fonctions sinus et cosinus).
Ces séries très utiles pour la décomposition
de certaines ondes en ondes plus simples, sont souvent considérées
avec abus comme panacée universelle.
George Green (scientifique écossais 1793-1841)
introduisit le terme "potentiel" dans ses
travaux mathématiques sur l'électricité et le magnétisme,
il étudia aussi les fluides.
On doit à Green une formule utile en électromagnétisme
et dans ce qui est ondulatoire. Cette formule remplace une intégrale
de volume contenant des Laplaciens, par une intégrale effectuée
sur l'enveloppe (la surface) de ce volume. Comme cas particulier, on obtient
le résultat suivant: Le flux d'un gradient à travers une
enveloppe est égal à l'intégrale du Laplacien sur
le volume intérieur à l'enveloppe.
Michel Ostrogradsky (1801-1861) publia en 1834 à
St-Pétersbourg une formule voisine de celle de Green. Cette formule
remplace aussi une intégrale de surface par une intégrale
de volume. (Le flux d'un champs de vecteurs à travers une enveloppe
est égal à l'intégrale de la divergence de ce vecteur
sur le volume intérieur à l'enveloppe.)
La formule d'Ostrogradsky est un peu plus générale
que le cas particulier de Green. C'est elle qui est souvent utilisée
en électromagnétisme.
On retrouve très aisément le cas particulier
de Green à partir de la formule d'Ostrogradsky, et la formule générale
de Green s'obtient aussi à partir de celle d'Ostrogradsky.
Dans de nombreux ouvrages scientifiques, la formule
d'Ostrogradsky est attribuée à Green, et le nom d'Ostrogradsky
est assez rarement cité dans les dictionnaires, mêmes mathématiques,
au contraire de celui de Green. On dit souvent formule de Green à
la place d'Ostrogradsky, et l'on fait parfois volontairement cette confusion
pour se conformer à certains usages.
Gabriel Lamé (Ingénieur français
1795-1870) publie en 1852 "Leçon sur la
théorie mathématique de l'élasticité des corps
solides", livre dans lequel il établi les équations
générales de l'élasticité. Il fait intervenir
dans ses équations certaines caractéristiques des corps élastiques
courants, caractéristiques connues maintenant sous le nom de coefficients
de Lamé. Les coefficients de Lamé montrent que dans un corps
élastique solide courant (barre d'acier par exemple) les ondes longitudinales
sont toujours plus rapides que les ondes transversales. Ce résultat
fait d'ailleurs croire que dans tout milieu, les ondes transversales lorsqu'elles
existent, vont moins vite que les ondes longitudinales, ce qui n'est pas
le cas. Une longue bande de cuir posée sur un sol plat et rugueux
permet la propagation de certaines ondes transversales, mais pas des longitudinales.
La rugosité du sol empêche de pousser ou de tirer la bande.
On peut aussi construire des ressorts sur lesquels la vitesse longitudinale
des ondes est rigoureusement la même que la vitesse transversale.
Sir William Rowan Hamilton (1805-1865) introduisit
le terme de vecteur et développa le calcul vectoriel, ce qui facilita
l'expression des lois physiques et en particulier celles qui concernent
les ondes.
George Gabriel Stokes (mathématicien et physicien
irlandais 1819-1903) supposa que les rayons X et la lumière étaient
de même nature, mais il est surtout connu pour une formule qui transforme
une certaine intégrale de surface en une intégrale curviligne
(le flux du rotationnel d'un vecteur à travers une surfaces limitée
par une ligne frontière est égal à la circulation
de ce vecteur à la frontière de la surface), formule de nouveau
très utile en électromagnétisme.
Helmoltz (1821-1894) déjà cité
plus haut, fit de nombreuses expériences sur le son , il imagina
en particulier des résonateurs (qui portent son nom) permettant
d'extraire les harmoniques d'un son.
Christian Doppler (physicien autrichien 1803-1853)
découvrit l'effet qui porte son nom. (La hauteur avec laquelle un
récepteur perçoit un son, dépend de la vitesse relative
entre l'émetteur et le récepteur.)
Il fit confirmer ses formules par une expérience
originale : des trompettistes installés sur un wagon en marche jouaient
certaines notes, tandis que des musiciens à l'oreille absolue, et
immobiles le long de la voie ferrée, déterminaient les tons
qu'ils percevaient.
De très nombreuses autres expériences
ont aussi été faites sur des plans d'eau, de mercure, dans
des corps liquides ou solides etc.. pour étudier et comprendre les
effets des ondes. Pour examiner les ondes stationnaires, on a fait vibrer
à l'aide d'un archet de violon des plaques métalliques de
différentes formes et dimensions, saupoudrées de sable, de
poussière de liège, ou de lycopode. Les résultats
observés, souvent très remarquables n'ont pas fait progresser
les calculs. Sur ces plaques métalliques, on a même observé
en s'étonnant, des ondes stationnaires qui se déplaçaient
ou tournaient plus ou moins rapidement, mais aucune théorie n'est
venue les expliquer.
Les premières observations de ces ondes stationnaires
mobiles furent faites par Félix Savart (physicien français
1791-1841). Ce phénomène étrange attira peu l'attention,
et son étude fut délaissée car certainement trop difficile.
Je définis maintenant ce qu'est une onde stationnaire en mouvement,
ce qu'est une onde tournante, le phénomène a moins de mystère.
Images de résultats obtenus par Félix Savart
Ces dessins sont extraits d'un livre de physique de 1829.
Les figures 90 à 97 sont obtenues en frottant avec un archet de
violon, un disque métallique, celles de 98 à 106, une feuille
métallique carrée. La figure 97 représente une vibration
qui tourne; ce n'est pas le disque qui tourne, mais la figure formée
par la poussière de lycopode qui se trouve dessus. Dans ce livre,
Savart explique comment avec des coups d'archets bien appliqués,
il arrive à obtenir ce résultat qu'il qualifie d'étonnant,
car le mouvement continue après l'arrêt des coups d'archets.
Ces dessins sont souvent appelés figures de
Chladni.
Figures de Chladni animées.
Autres
figures de Chladni animées.
Photos d'ondes sur une cuve à mercure.
(Tirées d'un live du début du XX°
siècle.)
Animations calculées basées sur les vues précédentes.
Source ponctuelle qui n'est
pas exactement au foyer d'une paroi élliptique, les ondes se concentrent
mal
|
Les ondes rectilignes qui passent
par un trou forment en sortie un faisceau qui s'élargit.
|
Les interférences de deux sources
ponctuelles synchrones font apparaître des hyperboles. |
Source ponctuelle au foyer
d'une paroi élliptique.
Les ondes se concentrent à
l'autre foyer.
|
Au bord d'un obstacle qui coupe
les ondes rectilignes naissent des ondes qui le contourne.
|
Interférences
produitent par deux sources synchrones.
|
Le calcul donne des images plus parfaites.
Autres animations
sur une cuve.
John William Strutt (physicien anglais 1842-1919
qui devint Lord Rayleigh ) définit la vitesse de phase et la vitesse
de groupe d'une onde dans un milieu dit dispersif (milieu dans lequel une
onde plane ou sphérique a sa vitesse qui dépend de sa fréquence),
ce qui permet de comprendre dans certains cas seulement, pourquoi des points
quasi-fixes d'une somme d'ondes se déplacent à vitesse constante,
mais cette vitesse de groupe ne permet nullement d'expliquer les ondes
stationnaires en mouvement dans un milieu quelconque telles que je les
obtiens.
( Rayleigh obtint la vitesse de groupe en expliquant pourquoi,
dans les expériences de Foucault sur la mesure de la vitesse de
la lumière dans différents liquides, les résultats
obtenus étaient toujours inférieurs aux résultats
théoriques. Rayleigh montra que de la lumière monochromatique
fortement hachée se propage toujours dans les matières transparentes
à une vitesse inférieure à celle qui est non hachée.)
Donc :
A la fin du dix-neuvième siècle,
les équations différentielles régissant les ondes
sont bien connues, ainsi que certaines solutions (ondes sphériques,
ondes planes). Mais les ondes sont toujours vues comme des vagues à
la surface de l'eau, comme des sphères qui se dilatent à
vitesse constante (lorsque le milieu est homogène).
Les ondes stationnaires sont vues comme des
sommes d'ondes qui fournissent des points rigoureusement immobiles. Le
cas des ondes stationnaires (dans un milieu non dispersif) dont les points
fixes se déplacent n'est nullement pris en compte.
Les formules permettant de calculer certaines
énergies transportées par les ondes sont également
connues, mais encore une fois le cas des ondes stationnaires en mouvement
est totalement ignoré. De plus, les calculs dans les milieux solides
sont toujours basés sur l'hypothèse de Hooke qui suppose
les déformations très petites et proportionnelles aux forces
appliquées. De ce fait, les formules obtenues n'ont qu'une fiabilité
limitée.
Les lois sur l'électromagnétisme
ont un crédit beaucoup plus grand mais n'ont pas de représentation
mécanique simple générale et parfaite, bien que certains
modèles soient assez prometteurs, tels les modèles tourbillonnaires
qui conservent l'aspect fluide l'éther.
En 1886, l'éther, support des ondes lumineuses
et électromagnétiques, est presque universellement admis,
sans que ses propriétés soient bien définies.
Des difficultés subsistent .
Les modèles, qui traduisent les champs
électromagnétiques en termes de déformations transversales
de l'éther, ne permettent pas de conserver son aspect fluide, ce
qui est peu compatible avec l'idée que l'on a alors (et que l'on
a toujours) des corps solides.
Les calculs sur un éther fluide tourbillonnaire
sont compliqués et peu développés, et les physiciens
préfèrent le modèle gélatineux précédent.
De plus une nouvelle complication apparaît
en 1887 : le résultat négatif de l'expérience de Michelson
et Morlay.
Mais ces obstacles ne sont pas considérés
comme importants, et les expériences de Gustav Hertz (physicien
allemand 1857-1894) faites en 1887, qui confirment de façon éclatante
l'existence des ondes électromagnétiques et leur identité
avec la lumière, sont pour beaucoup de scientifiques de l'époque
une preuve supplémentaire de l'existence de l'éther. Hertz
publia ses expériences en 1888, sous le titre : "La
propagation de la Force électrique dans l'Espace".
L'enthousiasme des expériences de Hertz
passé, le résultat négatif de l'expérience
de Michelson et Morlay devint préoccupant. Et l'éther rigide
ou tourbillonnaire ne pouvait plus coexister avec les conceptions traditionnelles
des corps solides et rigides, conceptions à laquelle tenaient tous
les physiciens, et plus particulièrement ceux opposés aux
atomes.
Paragraphe 2.
Les écoles : mécanistes
contre relativistes.
On distingue deux grandes écoles de pensée
à la fin du dix-neuvième siècle :
Les Mécanistes (école anglaise)
qui veulent tout expliquer à l'aide de modèles mécaniques
. Ils n'hésitent pas à les multiplier et à s'en servir
pour découvrir de nouvelles lois.
Les modèles mécaniques sont pour
eux non seulement un système de création, mais aussi la preuve
de la non contradiction des principes obtenus.
Leur travail fut des plus fructueux.
Les Energétistes-équivalentistes-relativistes
(école continentale) qui ne voient dans la science qu'une collection
de formules mathématiques, réductibles, simplifiables et
logiquement enchaînées. Les formules sont considérées
comme des liaisons relatives qui décrivent des dépendances
entre les objets que perçoivent nos sens. Pour eux, la réalité
même ne peut être saisie, et les modèles mécaniques
sont des illusions qui trahissent cette réalité. Représenter
une molécule d'eau à l'aide d'atomes, ou décrire la
chaleur comme une agitation de molécules était une aberration
intolérable. Utiliser un modèle mécanique de l'éther
fait de ressorts et de poulies comme l'a fait Fitzgerald était pour
eux scandaleux. Illustrer les lois de l'électricité à
l'aide de tuyaux dans lesquels circulent des liquides ou des gaz était
inadmissible. Et lorsque qu'un de ces modèles permettait de découvrir
une nouvelle loi, il fallait l'occulter pour ne laisser que la loi.
Les énergétistes appliquent un
principe de relativité qui consiste à garder les relations
et éliminer les modèles. Le mot relativité a même
origine que relation, une théorie de la relativité est tout
simplement une théorie des relations, celle prêchée
par les équivalentistes.
A partir de 1898 on parle de relativistes pour
désigner les partisans de cette école (La relativité
d'Einstein ne date que de 1905).
Il est curieux de constater que ces relativistes
emploient un principe semblable au principe religieux suivant : tu ne feras
pas de représentation matérielle de ton Dieu.
Qui se traduit en : tu ne feras pas de modèle
mécanique des lois de la physique.
Le relativisme est certainement issu de la philosophie
positiviste d'Auguste Comte (1798-1857), dans laquelle on renonce à
rechercher le sens profond des choses, en se contentant de découvrir,
par l'observation et le raisonnement, les lois effectives qui régissent
les faits.
"Tout est relatif et cela
seul est absolu" est un mot d'Auguste Comte et non pas un dicton
d'Albert Einstein comme l'affirment un peu vite certains ignorants. Et
ce mot résume bien la philosophie positiviste. Il traduit aussi
l'esprit actuel en physique fondamentale, où l'on s'intéresse
plus à l'apparence qu'au sens.
Chez les mécanistes on trouve Maxwell,
Fitzgerald, Lodge, Lorentz, Boltzmann, Hetz, J.J. Thomson, Michelson, etc
.. et Lord Kelvin souvent cité comme exemple, car il a dit :
" Il me semble que le
vrai sens de la question : comprenons-nous ou ne comprenons-nous pas un
sujet particulier en physique est : Pouvons-nous faire un modèle
mécanique correspondant? Je ne suis jamais satisfait tant que je
n'ai pu faire un modèle mécanique de l'objet, si je puis
faire un modèle mécanique, je comprends; tant que je ne puis
faire un modèle mécanique, je ne comprends pas. "
Edouard Branly (1844-1940), pourtant chrétien
convaincu et professeur de physique à l'Institut Catholique de Paris,
parle d'atomes et utilise les analogies mécaniques dans son manuel
de physique (de 1895) pour illustrer certaines lois de l'électricité.
La plupart des scientifiques des dix-septième
et dix-huitième siècles étaient mécanistes,
tels Descartes, Huygens, Newton, Bernouilli, Euler, d'Alembert, Laplace
etc..
(Descartes est un mécaniste qui s'oppose
aux atomes de Démocrite.)
Chez les énergétistes-relativistes
on trouve: Ernst Mach (physicien et philosophe autrichien 1838-1916) qui
impressionna nombre de scientifiques dont Einstein; Jean-Baptiste Dumas
(1800-1884, chimiste français, anti-atomiste notoire); Pierre Duhem;
Wilhelm Ostwald; Marcellin Berthellot et bien d'autres. Pour ces énergétistes-relativistes,
l'hypothèse de l'éther est inutile, tout comme l'hypothèse
des fluides électriques de Coulomb qui sous leur pression fut totalement
abandonné vers 1885. A ce propos, voici ce qu'écrit Mach
en 1883, et qu'on retrouve dans son livre "LA
MECANIQUE" de 1904 : "Dans la théorie
de l'électricité, toute hypothèse de fluide ou de
milieu se trouve inutile et doit disparaître, car toutes les circonstances
électriques sont données par les valeurs du potentiel V et
des constantes diélectriques. ... En procédant ainsi dans
toutes les branches de la physique, on se limite à l'expression
quantitativement concevable des faits, et toutes les notions inutiles et
oiseuses s'éliminent aussitôt avec tous les prétendus
problèmes que l'on y rattache."
De nombreux scientifiques ne prennent pas position
et utilisent les deux systèmes, tel Henri Poincaré, qui sans
être un fervent énergétiste-relativiste, comprend assez
souvent leur position et utilise leurs méthodes, tout en croyant
à l'éther et aux atomes.
L'école mécaniste, sur le point
de triompher avec l'accumulation des preuves de l'existence des atomes,
se voit vaincue par les énergétistes avec l'apparition de
la relativité en 1905.
Les énergétistes ont fini par
admettre les atomes sans que cela bouscule trop leur idéal, car
consolés par l'anéantissement de l'éther qui reste
leur grande victoire .
Les mécanistes n'ayant pas trouvé
de modèle mécanique aux nouvelles lois de la relativité
se sont vus petit à petit écartés de la science.
Les équivalentistes-énergétistes,
rebaptisés relativistes, ont prétendus et prétendent
toujours qu'aucun modèle de mécanique classique n'est capable
d'expliquer les formules de la relativité d'Einstein. Ce qui se
révèle totalement faux, comme le prouve mes travaux.
La pensée énergétiste-équivalentiste
ou relativiste est celle qui domine pour le moment.
Et à tel point qu'on considère
toujours les modèles mécaniques comme déshonorants
pour la physique. Lorsque l'on cite les savants du passé, on considère
leurs représentations mécaniques comme des monstruosités
qu'il faut cacher ou pardonner; et leur éther une chimère,
dont on apprend à se moquer dès le plus jeune âge,
sur les bancs de l'école.
L'idéologie relativiste s'avère
contredite par les résultats que j'obtiens dans les milieux élastiques,
et si elle se maintient c'est grâce au principe d'autorité
épaulé par une censure consensuelle.
Suite du texte.
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