Je rappelle que . On sait d’après l’exercice 1, que .
a) De façon évidente on a , soit : (A) .
Donc : (B) .
Complément: Déterminons
le nombre d'heures de Su (heures réelles), contenues
dans une unité de temps de Rl.
Pour cela, suivons le cadran solaire qui se trouve en Or.
Par rapport à Su, l'équations du mouvement
de Or est x = vt.
Remplaçons x par vt dans (A), nous obtenons : .
Pour t"=1 on obtient : .
On suppose 1-vd non nul.
Lorsqu'il s'écoule une heure (une unité) dans Rl
, il s'écoule 1/(1-vd) heures dans Su.
Remarque : si 1-vd>0, les cadrans solaires de Su et
Rl tournent dans le même sens, sinon ils tournent
en sens contraires.
Pour 1-vd<0, les cadrans solaires de Rl vont en
régressant.
Exemple : prenons v = 2500/3 = 833.333... On a 1/(1-vd) = 2.
Lorsqu'un cadran solaire de Rl avance d'une unité
(avance d'une heure), il s'écoule deux heures dans Su
(deux heures réelles).
b) L’équation du mouvement de M dans Su
est x=kt .
On remplace x par kt dans (A) ce qui donne :
.
On élimine t entre ces deux équations et on trouve ainsi
l’équation du mouvement de M dans Rl .
Soit : (C).
On constate que la vitesse k" de M par rapport à Rl est :
Discutons de cette vitesse k" en fonction de v et de k.
Cas1 )
La dérivée de k" par rapport à k et positive.
La discussion est résumée dans le tableau ci-dessous.
Lorsque k>1/d , on a k"<0 . La description du mouvement de M dans
Rl est alors paradoxale.
Le mobile semble arriver avant de partir.
Cas 2 )
Dans Rl le temps semble figé. Aucune horloge
de ce repère (cadran solaire) ne varie.
L'horloge (cadran solaire) de Rl placée en
Or (origine du repère Rl ) marque toujours zéro.
Celle placée en x"=1 marque toujours –d , celle en x"=2 marque
toujours –2d etc.
L'équation du mouvement de M dans Rl
devient
: , équation
qui ne dépend plus de k.
Cette équation est l'équation du déphasage des
horloges de Rl .
Cas 3 )
La dérivée de k" par rapport à k est maintenant négative.
La discussion est de nouveau résumée dans le tableau
ci dessous.
Le mouvement de M dans Rl a une description paradoxale.
Lorsque k augmente, k" diminue toujours.
De plus, pour tout ,
le mobile semble dans Rl arriver avant partir.
Donnons maintenant, l'équation du mouvement de M dans Rl
en fonction de son équation dans Sl,
plus précisément en fonction de k', vitesse de M par
rapport à Sl .
Soit x'=k't' l'équation du mouvement de M par rapport à
Sl .
Remplaçons x' par k't' et t' par t" dans (B) donné au
début de cet exercice.
On obtient :
ce qui est la réponse demandée.
Remarque : D'après l'exercice 2 , on a :
.
Si on remplace, dans la dernière formule encadrée, k'
par cette dernière expression, on retrouve (C) .
c) R2 se déplace à vitesse k par rapport à
Su .
Soit x=kt , l'équation par rapport à Su
, de son origine Or2.
L'équation de sont extrémité Er2, par rapport
à Su est alors x=kt+L .
D'après (C) , l'équation de Or2 par rapport à
Rl est :.
L'équation de Er2 s'obtient en remplaçant x par kt+L
dans (A) ,
ce qui donne : . On exprime t en fonction de t" : .
Puis on remplace t par cette dernière expression dans la première équation du système ci-dessus.
On a ainsi :
. Soit :
La notation x"e précise qu'il
s'agit de l'équation du mouvement de l'extrémité Er2
de la règleR2.
La longueur L" de la règle R2 par rapport à Rl
est donc :
Exprimons L" en fonction de L' et k' .
D'après l'exercice 3 on a :
. Donc :
On remarque que l'expression de L" en fonction de L' est indépendante
de k' (et de k) .
Quelque soit la vitesse de R2 , L"/L' est constant.
Le rapport ne dépend que de la vitesse v de la règle
R.