Ondes et Relativité
Serge Cabala
Aspects historiques des ondes et de la relativité.

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Annexe 5.
Deux censures célèbres.
Texte extrait du livre de Gustave Lebon : L'Evolution de la Matière

    Quand Ohm eut découvert la loi qui immortalisera son nom et sur laquelle toute la science de l'électricité repose, il la publia dans un livre rempli d'expériences tellement simples, tellement concluantes, qu'elles pouvaient être comprises par un élève des écoles primaires. Non seulement, il ne convainquit personne, mais les savants les plus influents de l'époque le traitèrent de telle façon qu'il perdit la place dont il vivait et, pour ne pas mourir de faim, fut fort heureux de trouver une situation de 1,2OO francs par an dans un collège, situation qu'il occupa six ans. On ne lui rendit justice qu'à la fin de sa vie.

    Robert Mayer, moins heureux, n'obtint même pas cette tardive satisfaction. Quand il découvrit la plus importante des grandes lois scientifiques modernes, celle de la conservation de l'énergie, i1 rencontra très difficilement une revue consentant à insérer son mémoire, mais aucun savant n'y apporta la moindre attention; pas plus d'ailleurs qu'à ses publications successives, y compris celles sur l'équivalent mécanique de la chaleur, publiée en 1850. Après avoir tenté de se suicider, Mayer perdit la raison et resta pendant longtemps ignoré au point que, lorsque Helmholtz refit de son coté la même découverte, il ne savait pas avoir eu un prédécesseur.

Le cas de Georges Ohm est assez bien rapporté, mais celui de Mayer contient quelques imprécisions (voir Chap.II  Paragraphe 2). L'équivalent chaleur-travail est publié en 1842 par Mayer, tandis qu'en 1850 Clausius publie le second principe de la thermodynamique (principe de Carnot ou de Clausius). Helmholtz publie en 1847 un travail très semblable à celui que publia Mayer en 1842. Mais effectivement Mayer fut victime de difficultés.
 

Annexe 6.                Sommaire.
 
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